Blé (Photo Eric Delcroix)

Blé (Photo Eric Delcroix)

La Russie qui connait l’une des pires sécheresse de de son histoire et une vagues d’incendies très violents a vu ses cultures de blé dévastées dans plusieurs régions.

Moscou a ensuite annoncé la suspension temporaire à partir du 15 août des exportations de céréales et des produits dérivés.

Ce qui n’a pas manqué de provoquer une envolée des cours du blé au niveau mondial.

Suite à ces événements et ces annonces, les brasseurs ont vu leurs valeurs boursières chuter lourdement. Carlsberg a baissé de 4,7%, Heineken de 3,4%, AB InBev de 3,2% et SABMiller a perdu 1,81%.

Il est clair que la hausse des prix du blé n’est pas une bonne chose pour l’industrie brassicole qui l’utilise comme principal ingrédient de la bière.

Soit les industriels vont subir une baisse de leurs marges, soit ils vont devoir répercuter la hausse sur le prix des bières.

Seules les petits brasseurs artisanaux pourraient tirer leur épingle du jeu en jouant sur le caractère haut de gamme de leur production pour justifier le prix de leurs produits.