En 2013 Olivier de Brauwere et Sébastien Morvan, lançaient le Brussels Beer Project, « une nouvelle bière pour et avec les Bruxellois », avec l’ambition d’installer une nouvelle brasserie à Bruxelles.

Aujourd’hui, en s’étant appuyé sur un modèle participatif et en ayant fait appel à sa communauté pour choisir les bières et participer au financement du projet sous forme de crowdfunding, le BBP a ouvert non pas une mais 4 Taprooms (bars à pression): un à Bruxelles, un Tokyo et deux à Paris. 

Le projet rassemble plus de 3.800 membres et s’impose comme l’un des plus importants crowdfunding reward de Belgique.

Avec une augmentation de son chiffre d’affaires de plus de 50 % entre 2017 et 2018 le brasseur poursuit son expansion et va ouvrir une seconde brasserie à Bruxelles fin 2020.

Elle sera toujours implantée dans le tissu urbain de la capitale belge dans le quartier d’Anderlecht aux abords du canal. L’objectif étant de reprendre toute la production et même de l’augmenter, ce jusqu’à 35.000 bouteilles par jour.

Elu « Bruxellois de l’année » en 2016, Brussel Beer Project aime innover et s’engage dans la lutte conte le gaspillage. C’est ainsi qu’elle a été la première brasserie à créer une bière à partir de pain frais invendu, la Babylone. C’est d’ailleurs cette dernière qui a inspiré le projet Toast Ale dans le Yorkshire au Royaume Uni.

Toujours en faveur de la lutte contre le gaspillage alimentaire, le Brussels Beer Project revalorise en interne ses drêches (surplus de malt d’orge lors du brassage ) pour en faire de la farine.

Celle-ci est réutilisée par des boulangers Bruxellois pour en faire du pain. Le Brussels Beer Project fabrique donc de la bière à partir du surplus de pain et offre aux boulangers la possibilité de fabriquer du pain avec du surplus de malt. Si l’on y ajoute le retour de l’investissement à Bruxelles l’an prochain, la boucle est bouclée !