Ce matin, dans un communiqué le Syndicat National des Brasseurs Indépendants, par la voix de Jean-François Drouin, son Président, dit savourer « avec beaucoup de bonheur et d’émotion » l’adoption à l’unanimité de l’amendement SNBi qui permettra aux consommateurs de déguster des bières tout en étant parfaitement informés sur leur origine et qui mettra en avant le travail de nos centaines de brasseurs régionaux. 

L’organisation rappelle que c’est lorsque le nouveau projet de loi Egalim s’est présenté, en octobre 2019, à l’assemblée nationale, que le SNBi a immédiatement proposé d’y adjoindre un amendement sur la transparence de l’origine des bières.
 
C’est Thierry Benoit, député d’Ille et Vilaine, qui a accepté de présenter et défendre l’amendement SNBi, avec l’appui de nombreux autres députés dont Dominique Potier, député de Meurthe et Moselle et la rapporteuse du projet de loi, Barbara Bessot Ballot, députée de Haute Saône. 

L’amendement avait alors reçu l’avis favorable du gouvernement le 4 décembre en première lecture. Aujourd’hui l’amendement SNBi sur la transparence de l’origine des bières s’est définitivement vu inscrire dans la loi :

« Art. L. 412 10. – Le nom et l’adresse du producteur de bière sont indiqués en évidence sur l’étiquetage de manière à ne pas induire en erreur le consommateur quant à l’origine de la bière, d’une manière quelconque, y compris en raison de la présentation générale de l’étiquette. » 

Le SNBi parle d’une énorme avancée pour le consommateur qui, depuis des décennies, ne savait pas où était produite la bière qu’il consommait, se faisant même parfois abuser par des indications trompeuses. « Bière de telle ou telle ville, de région, etc. »

Avec l’adoption de l’amendement du Syndicat National des Brasseurs Indépendants c’est désormais impossible. Chaque bière, qu’elle soit industrielle ou artisanale, devra comporter clairement le nom et l’adresse du producteur.

« La transparence est naturellement dans les gènes de nos brasseurs artisans et indépendants, elle est désormais gravée dans la loi ! Quelle fierté ! », rapporte Jean-François Drouin, ajoutant que le syndicat espère « que cette avancée majeure, puisse se décliner très bientôt sur d’autres produits alimentaires, car les consommateurs se doivent d’être clairement informés »