Bellevoye Blanc
Après le Bleu, le Rouge et le Noir, le whisky Bellevoye créé par Jean Moueix et Alexandre Sirech, dirigeants de l’entreprise de spiritueux Les Bienheureux, se présente en Blanc. Il s’agit du premier whisky 100% français fini en fûts de Sauternes.
La recette est toujours basée sur l’assemblage de trois malts, issus de distilleries situées dans le Nord, en Alsace et en Lorraine, qui ont vieilli entre 3 et 8 ans en barriques de chêne français, dans leurs chais respectifs.
Ces whiskies rejoignent alors le chai Bellevoye où ils sont assemblés et élevés pendant plus de six mois dans des barriques issues d’un célèbre cru classé de Sauternes.
Pour ce finish Bellevoye récupère les fûts juste après leur vidange en Bordelais et qui arrivent ainsi en Charente gorgés des lies fraiches encore contenues dans les barriques.
Le Bellevoye Blanc révèle une robe vieil or aux reflets topaze. Au nez des notes de fruits secs (raisin de Corinthe, abricot, datte) se mêlent aux parfums d’épices (vanille, cannelle, gingembre) et de miel d’acacia. L’orge malté s’harmonise aux arômes d’écorce d’orange et de marmelade.
La bouche est gourmande sur des notes de fruit bien mûr et juteux. La texture est soyeuse et délicate.
La finale se fait sur des notes d’amande et de noisette.
- Pays & région : France
- Distillerie : Assemblage de 3 distilleries françaises par Les Bienheureux
- Degré : 43%.
- Vieillissement : Pas de notion d’âge
- Maltage : Orge.
Note de dégustation :
Dans notre dernière fiche de dégustation sur le Bellevoye Noir nous vous avions annoncé l’arrivée prochaine d’un Blanc, le voici donc…
Mettons tout de suite les points sur les « i », les finish en fûts de Sauternes ne m’ont pas encore convaincu, bien au contraire, mais ceci n’est qu’un avis purement personnel.
Alors, pour cette dégustation, il a bien fallu essayer de faire abstraction de mes préjugés…
Ce Bellevoye Blanc se présente dans une belle robe dorée avec de jolis reflets.
Au nez c’est la gourmandise qui s’invite avec des notes de fruits compotés, de figues et de dates séchées. Des touches épicées relèvent l’ensemble.
En bouche on suit la même tendance, c’est gourmand, rond, soyeux, mais avec une présence croquante, juteuse, de raisin bien mûr, qui nous entraine vers la finale plus en complexité.
Ce finish en fût de Sauternes est bien entendu d’une grande suavité, mais sans excès, sans la lourdeur en bouche et même aromatique que l’on retrouve trop souvent dans ce type de finition. Facile à boire, élégant, un whisky pour l’été ?
Comme quoi il ne faut pas être sectaire, toujours être curieux et ne refuser aucune expérience, au risque de passer à côté de belles découvertes.
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