La bière Armageddon de Brewmeister

La bière Armageddon de Brewmeister

Vous avez pu suivre ici la bagarre que se sont livrée la brasserie écossaise BrewDog et la brasserie allemande Schorschbräu dans la course à la bière la plus forte du monde, avec une victoire que l’on croyait finale des Ecossais. Ceux-ci ayant en effet créé une bière baptisée The End of History pour mettre fin à la course folle.

Mais cela était sans compter le brasseur hollandais Koelschip qui allait relancer cette quête du record avec une bière à 60° nommée non sans humour Start the Future…

Voici qu’un quatrième larron, Brewmeister entre dans la danse, et cette fois-ci ramène le titre en Ecosse avec une bière aux accents de fin du monde puisque baptisée Armageddon et titrant la bagatelle de 65%. La jeune distillerie a commencé par brasser une Pale Ale, mais a décidé de devenir plus aventureux en lançant l’aventure Armageddon Brewmeister.

Cette « bière » est brassée avec du malt cristal, du blé, des flocons d’avoine en flocons et de l’eau de source écossaise. Comme pour les autres le seul moyen de conserver le nom de bière et de monter aussi haut en concentration d’alcool est de la geler et de retirer au fur et à mesure l’eau avant de relancer la fermentation.

John MacKenzie, directeur de production de cette brasserie de Banchory dans l’Aberdeenshire, Directeur de production John MacKenzie qui dirige la brasserie est time que la bière a un «caractère visqueux bien à elle, ce en raison de la méthode de fabrication. La bière, qui est houblonnée et légèrement sucrée au goût est destinée à être servie comme on servirait un whisky». Lewis Shand, fondateur et directeur associé a déclaré pour sa part que le dégustateur peu attentif risquait de le sentir passer car… « c’est vraiment une bière puissante! »

L’Armageddon sera officiellement lancée lors de la Fête de la Bière d’Inverness le 3 Novembre, où il sera possible de la goûter pour 5£ la rasade.

Pour la petite histoire, la brasserie qui se tient fièrement en haut des collines de la province de Kincardine travaille à l’élaboration d’un stout, poétiquement baptisé « Black Cock »… Nous nous garderons de traduire, mais cela annonce sans doute un breuvage une nouvelle fois « puissant »…