Demain c’est l’Ardbeg Day 2019 et la distillerie d’Islay va révéler sa dernière édition limitée « Ardbeg Drum », un single malt tourbé comme il se doit, vieilli en fûts de rhum.
Depuis quelques années déjà l’Ardbeg Day ne se contente plus être célébré sur l’ile écossaise. Ardbeg invite aussi bien les novices que les connaisseurs à venir découvrir son édition limitée dans le monde entier et bien entendu en France. Pour ce millésime 2019 plus de soixante cavistes dans 17 villes de l’Hexagone ont été retenus pour proposer un vaste programme de « masterclass ».
L’Ardbeg Day se décline également autour d’une expérience de Food Pairing original en regard de la typicité de son édition limitée. Cette année cela se tient au bar à manger caribéen Bô, le restaurant parisien de la Chef étoilée, Julia Sedefdjian, et de ses chefs cuisiniers martiniquais Grégory Anelka et Sébastien Jean-Joseph.
Un lieu unique où nourriture typique côtoie spiritueux des îles. Pour l’occasion, Julia et Sébastien vont décliner la cuisine créole avec créativité pour réaliser une assiette salée et une sucrée en accord parfait avec Ardbeg Drum.
Au menu ce sera donc du mulet mariné au Ardbeg Drum et citron vert, accompagné d’un taboulé de quinoa. Et pour finir en douceur, en dessert, un ananas flambé au Ardbeg Drum avec crumble cacao et crémeux passion.
Proposée pour le dîner du samedi 1er juin, puis tous les mardis soirs jusqu’à la fin du mois de juillet la formule est à 19 euros et comprend donc l’assiette salée, le dessert et un verre de Ardbeg Drum. Bô se trouve au 8 rue de Poissy, Paris Ve et est ouvert de 17h à 2h.
Pour en revenir au Ardbeg Drum, c’est la toute première que la distillerie Ardbeg a laissé vieillir son Single Malt, non pas dans d’anciens fûts de Bourbon, mais dans ceux d’un rhum provenant des Amériques. « Ardbeg Drum est un hommage aux origines caribéennes de ses fûts », précise Michael Head, Directeur de la Distillerie.
Non filtré à froid et mis en bouteille à 46 %, les notes de dégustation de la distillerie décrivent un whisky « à la robe or foncé qui dévoile une complexité aromatique d’une grande richesse.
Avec une dominance d’épines de pin et de bois fumé, le nez s’ouvre ensuite sur des notes fruitées, pour évoluer sur des arômes plus frais de lavande et de réglisse en passant par une dominante de vanille. Le second nez se révèle plus épicé entre gingembre discret, dates charnues et pointe de cannelle.
La bouche est tapissée par des arômes de fumée aux notes goudronnées. Ample, elle est accentuée par des notes de poivre auxquelles se succèdent le clou de girofle, la réglisse et le gingembre pour se rapprocher progressivement du chocolat noir, de la vanille fumée, du café torréfié et des épices douces. »
Son prix de vente indicatif est de 105 euros.
Nous ne manquerons pas de revenir sur cette édition dès que nous aurons eu l’occasion de la déguster.
