Les whiskey  Heaven-Hill dégustés au Beast

Les whiskey Heaven-Hill dégustés au Beast

Il y a deux semaines nous avons eu la chance de rencontrer Bernie Lubbers, Whiskey Professor de son état, pour une dégustation de bourbons de la distillerie Heaven Hill Kentucky au restaurant The Beast à Paris, ce sous l’égide de La Maison du Whisky.

Second producteur indépendant de whiskey aux Etats-Unis, Heaven Hill propose aujourd’hui une large gamme allant des straight bourbons, au rye whiskey en passant par le wheat whiskey.

Distillerie née à la fin de la Prohibition, ses créateurs, les frères Shapira, ont fait un coup de maitre en lançant en 1957 le bourbon Evan Williams, hommage au premier distillateur du Kentucky.

Un succès qui a permis a Heaven Hill de prendre du galon, ou plutôt de produire des millions de litres de whiskey proposés sous des marques telles Elijah Craig, J.T.S. Brown ou Henry McKenna.

Tous sont produits à Louisville au sein d’une distillerie connue sous le nom de Bernheim, du patronyme de son fondateur Isaac Wolfe Ternheim, par ailleurs créateur de la marque de bourbon I.W. Harper.

Un hommage lui fut rendu en 2005 avec la création du premier wheat whiskey, réalisé avec de plus de 51% de blé et sobrement baptisé Bernheim.

Notons qu’un an plus tôt Heaven Hill a inauguré son centre d’accueil de visiteurs, mais cette fois dans la ville de Bardstown, capitale mondiale du bourbon.

Pour en revenir à notre dégustation, Bernie Lubbers nous a fait débuter la soirée avec un Evan Williams Kentucky Straight Bourbon Whiskey White Label 100 Proof. Ici le bois parle, comme le maïs et les 50°. On est dans le Kentucky et ça ne rigole pas !

On a poursuivi sur un rye, le Rittenhouse 100 Proof. Ce whiskey de seigle ne manque pas de punch non plus. Plus sec, ses notes d’épices en font un bon compagnon des mixologistes.

C’est ensuite sous la marque Elijah Craig, avec son 12 ans, que nos papilles ont continué l’exercice. Un joli bourbon à la bouche généreuse et aux notes boisées titrant 47°.

Nous sommes revenus sur Evan Williams et son Single Barrel Vintage 2005 titrant 43,3°. Beaucoup de complexité pour ce bourbon à la bouche bien ronde, gourmande, fruitée avec des notes de bois et de tabac. Très beau !

Enfin Bernie Lubbers, avant de nous jouer du bon vieux blue grass à la guitare, nous a servi un Elijah Craig Barrel Proof. Un véritable nectar qui titre 67,4°. Ce 12 ans d’âge est un bourbon d’exception de par sa richesse aromatique, sa finesse et une douceur fruitée surprenantes malgré le degré d’alcool vertigineux. Scotchant pourrait-on dire avec une pensée pour les copains écossais…

Bref un whiskey tellement bon et tellement facile à boire qu’on en a redemandé, mais en cocktail: un Old Fashioned qui restera bien ancré dans nos mémoires !

Nous reviendrons prochainement plus en détails sur ces whiskey au travers de fiches dégustation.

Retrouvez le bourbon Elijah Craig sur la Boutique Malts & Houblons.

Bernie Lubbers en plein Blue Grass après un superbe Elijah Craig Barrel Proof

Bernie Lubbers en plein Blue Grass après un superbe Elijah Craig Barrel Proof