Le 14 mai dernier Edouard Philippe, Premier Ministre du Gouvernement français a dévoilé plusieurs mesures pour relancer l’économie dans le cadre de ce qui a été défini comme un plan tourisme.

Dans ce secteur d’activité se trouvent les cafés, les hôtels et les restaurants dont une réouverture est probable le 2 juin. Ce dans les départements classés en vert sur la carte du déconfinement. A condition bien entendu que les choses se passent bien et qu’une deuxième vague épidémique ne fasse pas son apparition d’ici là.

Si les brasseurs français saluent les différentes annonces du gouvernement, annonces qui font suite à un dialogue constructif de plusieurs semaines avec le celui-ci, ils demandent désormais à être pleinement inclus dans ce plan.

L’association Brasseurs de France souhaite que les raisons légitimes et vitales qui ont conduit à ces mesures doivent logiquement s’appliquer de la même manière aux brasseries : fournisseurs de tous les secteurs qui ont été fermés administrativement le 15 mars, les brasseries sont naturellement placées dans la même situation et confrontées aux mêmes difficultés que leurs clients (70% des brasseries ont perdu 50% ou plus de leur chiffre d’affaire depuis le début de la crise).

Brasseurs de France, fortement préoccupé par la situation financière des entreprises de la filière brassicole, demande que les mesures d’aide annoncées dans le plan tourisme soient étendues aux « secteurs dépendants » dont fait partie la brasserie française et notamment :


• le maintien du chômage partiel ;
• l’exonération des cotisations patronales pendant la crise sanitaire ;
• la prolongation du fonds de solidarité ;
• le maintien du report des charges.


Brasseurs de France rappelle enfin le besoin vital pour la filière d’une aide à la destruction des bières invendues destinées au circuit hors-domicile.

« Conscients de la gravité de la situation, nous demandons simplement que les mesures gouvernementales pour les brasseurs soient alignées sur celles des cafés, hôtels, restaurants, dont nous sommes les fournisseurs », rapporte Matthias Fekl, Président de Brasseurs de France.