Les abbayes et autres monastères ont souvent produit de la bière pour engranger quelques devises, histoire de survivre ou de refaire la toiture…

Ici, dans L’Elixir de dieu – Spiritus Sancti, bande dessinée signée de Gihef et Christelle Galand (Editions Grand Angle), on se retrouve en 1929 dans le Massachussetts, en pleine prohibition, dans le couvent Saint Patrick.

On y découvre une nouvelle pensionnaire, Sœur Holly, qui semble fort sexy pour l’endroit et dont les agissements ne sont pas toujours des plus catholiques.

On comprend mieux pourquoi quand son passé la rattrape. Ce lorsqu’un transporteur d’alcool de contrebande vient se réfugier au couvent, après avoir échappé au Ku-Klux-Klan qui sévit dans la région.

Là, tout s’enchaîne rapidement et c’est toute la communauté de Saint Patrick qui a tendance à oublier certains préceptes régissant l’ordre… il y a un couvent à sauver de la saisie d’un vilain banquier sans âme pieuse…

Alors Soeur Holly et ses copines religieuses se lancent dans la fermentation de mélasse, mettent la main à l’alambic. Elles vont jusqu’à produire une gnôle de céréales histoire de faire du blé, en partenariat avec des bootleggers à qui on ne donnerait pas le bon dieu sans confession…

On y trouve un curé pour le moins heureux de côtoyer des pénitentes, qui ne le sont pas trop non plus, une révérende mère qui se raccroche au fait que si c’est dieu qui le demande, ça le fait…, des pourris du KKK et des gangsters qui eux par contre le sont à 100%…

Le tout pour une une première partie qui se siffle comme une bonne quille et qui en appelle une autre ! On va patienter le temps de la maturation…

L’Elixir de dieu – Spiritus Sancti est disponible à 16,90 euros relié ou à 10,99 en version numérique.