En cette journée de commémoration de la vie et de l’œuvre du poète écossais Robert Burns, point de joueur de cornemuse en kilt, ni de haggis, mais par contre du whisky, en cocktail, et une évocation malicieuse des femmes et ce non pas avec l’accent écossais, mais celui chantant de l’Italie !
Pour cela il suffit de se rendre au “No Entry”, le bar speakeasy du Pink Mama à Paris. L’établissement vient en effet de présenter sa nouvelle carte « eroticool » qui compte 16 coquines recettes. Notamment quelques twists à l’italienne de classics cocktails.
Parmi ceux au whisky, notons le toujours pimpant Vieux Carré ici nouvellement baptisé Sexy Pappone (souteneur sexy en français…), qui associe du Wild Turkey, du Vermouth Cinzano Rosso, du Brandy Carpene Malvolti et de la Bénédictine. (15 euros)
Si le Wild Turkey vous parle, il est aussi dans le Nettare Degli Dei (Nectar des dieux, on aura traduit), version ritale donc du Boulevardier puisque le scotch est associé à un Vermouth Cinzano 1757 Rosso et du Campari Bitter. (15 euros)
La Ragazza alla Panna (La fille de la crème…) est une revisite osée su White Russian, avec un Johnnie Walker Black Label infusé au Waffle, avec une léchée de Carpano Antica, du cold brew, du bitter cardamome et une chantilly coco ! (12 euros)
Enfin, on traverse l’Atlantique avec le Big Zuchero (Gros sucre, est-il besoin de préciser !) qui est quant à lui une revisite du Old Fashioned. Ici un blend de Bourbon et de Rye de Bulleit se voit assaisonner au beurre de cacahuète, de curcuma, de Bénédictine et de bitter chocolat. (12 euros)
Pour les amateurs de bière, il y en a deux à la carte, La Maciste, une American Double IPA titrant 8,5° et la Re Hop, une American Pale Ale titrant 5°, brassées toutes les deux par la microbrasserie Toccalmatto de Fidenza, en province de Parme dans l’Émilie-Romagne.
Le No Entry se trouve 20 bis rue de Douai dans le IXe à Paris. Il faut descendre les escaliers pour traverser le couloir de la chambre froide, dont on pousse la porte malgré le panneau criant “No Entry”…
Sexy Pappone au No Entry ©Clémentine Bousquet
