Vintage N°2 la bière la plus chère du monde ?
On connaissait déjà la grenouille qui voulait être aussi grosse que le boeuf, voici maintenant la bière qui veut être aussi chère que le vin ! Souhaitons à la brasserie Carlsberg’s Jacobsen Brew House que l’histoire se finisse tout de même mieux !
Le brasseur danois vient en effet de lancer le deuxième volet de sa trilogie Vintage, des bières d’exception tirées à de très faibles volumes. La Vintage N°1 était vendu à 2008 couronnes danoises (DKK), la Vintage N°2 étant millésimée 2009… elle sera donc vendue 2009 DKK la bouteille, soit près de 250 euros !
« Avec la trilogie Vintage nous voulons repousser les limites de ce que peut faire une bière, et nous positionner au niveau des vins de luxe dans le segment de marché de la restaurant gastronomique, en utilisant nos capacités d’innovation et de la brasserie » explique Morten Ibsen, chef brasseur chez Jacobsen. On serait tenter de le croire à ce prix là !
Pour ce qui est du produit lui même il a été mis à vieillir dans la cave semblable à la crypte originale de Jacobsen de 1847 . Ce dans des fûts de chêne français pendant 100 jours. La bière, noire comme du jais, a une mousse de couleur café. A la dégustation elle laisserait s’exhaler des saveurs de vanille et de cacao et moka. L’arome est puissant avec les allusions de goudron et decordes, résultant de l’utilisation d’un malt écossais très tourbé, importé d’Ecosse en exclusivité.
Le brasseur la conseille avec des fruits de mer, des huîtres, mais également du jambon de Parme et du fromage ou même avec du chocolat et de crème brûlée.
Pour justifier encore un peu plus le prix, seules 600 bouteilles sont disponibles à la vente. Chaque bouteille a été étiquetée d’une lithographie, imprimée au pochoir, par Marco Evaristti (né en 1963 au Chili, il est aujourd’hui un artiste plasticien danois réputé). Marco Evaristti a fait cinq lithos différentes pour la Vintage N°2, chacune avec l’éléphant comme motif récurant. Seulement 125 étiquettes de chacune des lithos ont été reproduites, ce qui rend le produit encore plus « rare ».
