En effet à Southwold, dans le Suffolk en Grande Bretagne, la brasserie Adnams a choisi de transformer en gaz les résidus d’orge utilisés dans la fabrication de la bière. A savoir produire ce que l’on appelle aujourd’hui du biogaz. Une opération rendue possible grâce à un partenariat avec la société British Gas, l’équivalent de notre Gaz de France.
Le brasseur explique que chaque foyer utilise en gaz pour se chauffer et cuisiner l’équivalent des déchets issus de la fabrication de 600 pintes de bières. Aussi, à terme, l’unité de biogaz créée devrait permettre de produire suffisamment d’énergie (environ 4,8 millions de kwatts/h par an) pour subvenir aux besoins de la brasserie et de sa flotte de camions, avec encore 60% du gaz produit disponible pour le réseau national.
Cette énergie se veut d’autant plus verte que les déchets de l’usine de biogaz peuvent ensuite être utilisés par les agriculteurs comme engrais pour la culture de l’orge dont on fait la bière. « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme », comme le disait un grand chimiste…
Cette unité de biogaz devrait inspirer d’autres professionnels, comme dans l’univers du whisky où la dernière distillerie de Diageo en Ecosse a également montré la voie.
Avec AFP
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