Toute production, qu’elle soit industrielle ou artisanale, est source de rejet de déchets. Dans l’activité de brasseur l’utilisation d’eau (tant dans les les process de fabrication que de nettoyage) crée inévitablement des effluents et leur traitement ne doit pas être pris à la légère dans le cadre du respect de l’environnement.

Avec près de 3000 brasseries sur l’ensemble du territoire, la France est aujourd’hui le premier pays européen en nombre de brasseries. L’impact environnemental se trouve ainsi en regard de ce chiffre et il est donc nécessaire de tout faire pour produire de la bière dans le plus grand respect de l’environnement.
Ce dernier et le développement durable sont au chapitre des grandes préoccupations des brasseurs français, d’autant plus que les français sont toujours plus sensibles à leur empreinte environnementale dans leurs moments de consommation. 

Ainsi les brasseurs se sont, pour la grande majorité d’entre eux, engagés depuis longtemps dans la réduction de l’empreinte environnementale, dont un des piliers est la gestion des effluents.

Pour Brasseurs de France il s’agit même d’un enjeu majeur, raison pour laquelle le syndicat, en collaboration avec l’Ecole nationale des sciences alimentaires du laboratoire & qualité de l’eau (ENIL), a conçu une étude sur les effluents en brasserie. 

Diffusée à l’ensemble de ses adhérents, il s’agit d’une étude d’envergure nationale avec deux volets : le premier règlementaire et administratif et le second axé sur la gestion des rejets et le prétraitement des effluents.

En 2019, l’ENIL Mamirolle a rédigé un premier document à destination des micro-brasseries (moins de 1000 HL) sur la maîtrise des effluents. Face aux demandes de plus en plus nombreuses des adhérents, Brasseurs de France a décidé de poursuivre ce travail en réalisant une étude ciblant les brasseries jusqu’à 20 000 HL.

« Notre objectif est d’offrir un outil concret aux brasseries, pour les accompagner et leur faciliter l’appropriation de la règlementation. Ce guide a vocation à être mis à jour et à s’enrichir pour répondre aux attentes des brasseurs ainsi qu’aux usages de la Brasserie Française. » déclare Magali Filhue, Déléguée Générale de Brasseurs de France.