La région des Hauts-de-France a rendu son verdict, ce sera donc Bailleul (59) qui accueillera la Cité Régionale de la Bière.
La ville de Flandre intérieure a été retenue par le jury au détriment de Pont-à-Marcq (59) qui représentait la candidature de la Pévèle-Carembault, communauté de commune des arrondissements de Douai et de Lille, après qu’Arras et la Sambre-Avesnois ont été écartés.
Mais pas oubliés puisque dans ce projet attribué à la Flandre Intérieure, « forte de ses nombreuses brasseries, 14 dont 2 de renommée internationale, proposera également un volet « hors les murs » avec notamment une route de la bière. Pas d’amertume pour les autres candidats, cette route de la bière et autres lieux dédiés aux amoureux de la bière ont vocation à passer par la Pévèle-Carembault, comme par l’Arrageois et l’Avesnois », explique-t-on à la région.
Reste que c’est donc sur l’ancien site du fabricant de textile Nordlys à Bailleul, à l’arrêt depuis 1998, que la cité régionale de la bière devrait prendre place.
La région Hauts-de-France justifie ce choix dans un communiqué: « La Flandre Intérieure, territoire à l’identité brassicole forte, s’est distinguée en présentant une candidature qui a su mobiliser parfaitement les acteurs brassicoles, économiques et politiques du territoire et associer les habitants ».
La région explique également que la cité de la bière se doit d’être « une vitrine et une opportunité de développement de notre filière brassicole, de notre patrimoine et notre identité ».
Pour cela le lieu comprendra « un espace d’exposition, des espaces découvertes (ateliers, biérothèque, microbrasseries…), des lieux festifs, de restauration en intérieur mais aussi en extérieur, sur une partie du toit du bâtiment aménagé en terrasse ».
De même l’aspect environnemental ne sera pas oublié puisque le projet prévoit « la végétalisation du site puisque la cour de bitume deviendrait un ilot de verdure et le parvis arrière serait végétalisé ».
Si l’aspect local est évidemment primordial, la région précise que le choix s’est fait « au service d’un projet de rayonnement économique et touristique à l’échelle régionale mais aussi nationale ».
Le choix de ce projet sera soumis au vote des élus régionaux lors d’une séance plénière. Viendra ensuite la question des financements, mais là, c’est encore une autre histoire…