La Distillerie Tessendier qui distille, assemble et créé du cognac depuis plus de 130 ans, notamment sous la marque Park, s’est lancée dans le whisky et à dévoilé à la rentré Arlett.

Ce nouveau whisky français au nom anglicisé, voir germanisé, est un clin d’oeil à la maman de Lilian et Jérôme Tessendier, dirigeants la distillerie aujourd’hui.

En effet celle-ci, prénommée Arlette, était une consommatrice de whisky avertie et c’est elle qui les a inspirés à se dépasser et à repousser toujours plus loin les possibilités de la distillation.

Si la Distillerie Tessendier proposait déjà du whisky, le Seven Yards, il s’agissait d’un Scotch de sept ans d’âge vieilli en fûts de bourbon en Ecosse et affiné pendant trois mois en France, dans de vieux fûts de Cognac. Alors qu’aujourd’hui pour ce whisky charentais Tessendier brasse, distille et affine la totalité de la production d’Arlett.

Arlett est disponible en 3 références:
Le Single Malt 45%. Un whisky qui a connu un vieillissement de 3 ans en fûts de chêne américain neuf et en fûts de bourbon. On a apprécié le bon équilibre entre une certaine puissance et une jolie rondeur en bouche autour de notes céréalières et une finale à la touche de tabac blond.
Prix de vente conseillé : 43,90 euros.

Le Single Malt Mizunara 48% est lui aussi un 3 ans d’âge. Il est le fruit d’un assemblage de 50% de whisky vieilli en fûts de chêne américain neufs, 50% en fûts de bourbon. Avant un affinage d’un an en fûts de chêne japonais Mizunara.
Nous avons apprécié un whisky qui malgré un embouteillage à un taux assez élevé en alcool s’exprime avec une belle élégance. Le tout relevé de belles notes épicées, notamment du poivre frais, et une bonne longueur en bouche.
Prix de vente conseillé : 55 euros

Le Single Malt Tourbé 43% est encore une fois un 3 ans d’âge, vieilli à 100% en fûts de bourbon pour laisser pleinement la tourbe s’exprimer à 40 PPM. Ce whisky s’offre une élégance bien française avec une tourbe certes bien présente mais qui demeure très élégante, laissant le malt s’exprimer avec une certaine gourmandise et une jolie finale.
Prix de vente conseillé : 49,90 euros.

« Notre gamme développe une belle puissance aromatique. Nous avons recherché l’équilibre entre intensité gustative et force de l’alcool. Cela nous permet d’avoir une gamme entre 43 %vol et 48 %vol qui est intense et généreuse. Bref, Arlett, comme notre mère qui l’a inspirée, a du cran ! », se félicite le Maître de chai, Jérôme Tessendier

On a aussi apprécié le flaconnage à la fois chic et original d’Arlett. Chaque bouteille est revêtue de capitons de verre qui axe veulent un clin d’œil à l’ensemble de l’univers du whisky. On pense ainsi au capitonnage des cuves de fermentation du wash, et son brassage permanent, dans la brasserie. Il y est aussi question du fauteuil club en cuir, type Chesterfield, où il fait si bon se détendre un verre à la main.
L’étiquette fait, quant à elle, référence à toutes les étapes nécessaires à la naissance de ce whisky français et aux kilomètres parcourus par le whisky dans les tuyaux cuivrés de la distillerie…