The Singleton Sensorium

The Singleton Sensorium

Une expérience scientifique exclusive a été récemment réalisée afin de mettre en évidence le rôle de l’environnement dans la perception du goût du whisky, et ce jusqu’à 20 %.

C’est le professeur Charles Spence de l’université d’Oxford et les « architectes sensoriels » de la société Condiment Junkie, qui ont effectués des tests dans le premier bar multisensoriel au monde, The Singleton Sensorium.

C’est ainsi que plus de 440 personnes ont participé et permis de prouver les effets de l’environnement sur le goût du whisky, en utilisant le single mat The Singleton of Dufftown.

« Les participants savaient pertinemment qu’ils buvaient la même boisson tout au long de l’expérience. Pourtant, il en résulte que les environnements multisensoriels altèrent le nez, le goût/l’arôme ainsi que l’arrière-goût du whisky. En outre, les résultats révèlent que notre opinion de l’environnement dans lequel nous goûtons/buvons un verre de whisky altère notre opinion de la boisson, a rapporté le professeur Charles Spence.

Ainsi il é été convenu que dans «une situation réaliste et bruyante, un changement d’environnement peut réellement affiner la dégustation d’un whisky, une amélioration estimée entre 10 et 20 %. Par conséquent, il y a là l’opportunité de créer un environnement multisensoriel dans le cadre de la dégustation d’un grand produit afin d’augmenter le plaisir de la dégustation ».

Au cours de trois soirées les participants ont pu découvrir trois mondes différents conçus par Condiment Junkie. Ils ont témoigné de la manière dont les différentes sonorités, senteurs et animations visuelles de la pièce influent sur les arômes du whisky.

Chaque salle stimulait les sens de manière différente. La première relevait les notes herbacées du The Singleton en proposant également un sol recouvert de vrai gazon ainsi que le bruit de tondeuses et les gazouillis des oiseaux. La deuxième salle, rouge, avait a relever le goût sucré des baies noires et les notes de fruits secs du whisky, en utilisant des formes arrondies et des sons de cloches. La dernière salle mettait en valeur la finale du whisky. Y étaient diffusées des notes de contrebasse, des craquements de bois et le crépitement d’un feu de bois. Un parfum de bois de cèdre embaumait cette pièce où un arbre avait également été planté. Une atmosphère idéale pour accompagner une finale boisée, révélatrice de l’âge du whisky The Singleton.

Cette expérience avec The Singleton Sensorium est une partie d’une étude scientifique bien plus vaste intitulée « Tasting Notes: Assessing the effect of the multi-sensory atmosphere and ambiance on people’s perception of whisky » (Commentaires de dégustation : évaluer les effets d’une ambiance multisensorielle sur la perception du whisky). Elle sera publiée en septembre 2013.

Une confirmation de ce que je défends depuis toujours. Et que je mets en avant chaque fois que l’on me pose la question visant à savoir quel est mon whisky préféré ou ma bière chérie.

Je réponds en effet que je n’en ai pas, que tout dépend de l’instant de dégustation, de son environnement, qui sont des paramètres inhérents au ressenti des saveurs et arômes.