En cette rentrée le whisky français Rozelieures nous gâte avec un bon lots de nouveautés. Son premier single malt Bio, le 10 ans en brut de fut d’une cuvée culte, un autre brut de fût et deux références qui viennent compléter la série des parcellaires.

Commençons donc par Organic, le premier single malt bio de la distillerie qui est, depuis plus de 15 ans, plus qu’engagée dans une démarche écoresponsable. Elle qui travaille sans relâche à la réduction de la consommation d’eau, des déchets et de leur recyclage, notamment en produisant une énergie verte avec son unité de méthanisation. Ce pour une quasi autonomie énergétique et même la fourniture d’électricité au village.

La conversion en agriculture biologique d’une certaine surface des cultures d’orge a ainsi permis le lancement de ce single malt certifié bio . Celui-ci à connu une double maturation dans des fûts traditionnels de la distillerie puis dans d’ex-fûts de vin rouge de Bourgogne. Ces derniers n’ont pas manqué d’apporter de jolies touches de fruits rouges, donnant du croquant à une bouche soyeuse et onctueuse pour une finale délicatement épicée et céréalière.
Du délicat et du bio à 49 euros la bouteille de 70cl.

S’il est une référence que l’on peut qualifier de « cultissime » chez Rozelieures, c’est bien le single malt réalisé en ex Vosne-Romanée. Le voici qui arrive pour notre plus grand bonheur en Brut de fût 10 ans d’âge !
Titrant ici 50,4% ce whisky qui est au passage le plus vieux whisky embouteillé à Rozelieures, se distingue par sa tourbe délicate (6ppm) mais si importante pour sa participation à la complexité de la bouche. Gourmande, avec des fruits sec, des fruits rouges cuits, de petites notes tanniques qui structurent le tout, pour une finale longue et langoureuse avec une touche douce de fumée et d’épices.
Une pépite au prix de 120 euros la bouteille de 70cl.

En brut de fût toujours c’est un single malt qui a connu une maturation de 5 années en ex-Moscatel avant d’être embouteillé au degré naturel à 58,3%.
Alors oui la puissance est là, mais la gourmandise du vin offre une bouche très gourmande avec des fruits du verger, des touches miellée et de fruits secs. Pour une finale qui se poursuit sur la gourmandise et une délicate amertume.
De la puissance et du velours pour 109 euros la bouteille de 70 cl.

 

Rozelieures parcellaires

 

Pour ce qui est des parcellaires on commence par Les Chauffours, un whisky single malt réalisé à partir d’une orge qui a été cultivée sur une parcelle au sol argilo-calcaire et bien entendue nommée Les Chauffours. Sa maturation s’est effectuée quant à elle en fûts de Cognac et de chêne neuf français avant d’être embouteillé à 43%.
Si l’on devait classer ce parcellaire il se trouverait dans la famille des whiskies délicats et pleins de fraicheur. La céréale est particulièrement présente, sur des notes croquantes de pâte sablée, avec du fruit lui aussi croquant, de la pomme et de la poire pour s’offrir une finale avec de jolies touches épicée et une fraicheur légèrement herbacée et réglissée.
De la dentelle et du croquant pour 64 euros la bouteille de 70 cl.

L’autre référence est quant à elle un sigle malt issu d’une orge cultivée sur une parcelle au sol toujours argilo-calcaire, mais cette fois il s’agit de celle baptisée Le Tertre 40 Pieds. Lui aussi élevé en fûts de Cognac et de chêne neuf français avant d’être mis en bouteille à 43%, il se distingue surtout par le fait qu’il est le premier parcellaire tourbé.
Bien sûr chez Rozelieures nous ne sommes pas sur Islay et la tourbe est de fait particulièrement délicate et fondue. Ce dans une bouche inévitablement suave, gourmande, avec des notes de vanille, des fruits compotés pour une finale plus épicée, délicatement fumée et boisée.
Un bonbon d’hiver au prix de 69 euros la bouteille de 70 cl.