Le Syndicat National des Brasseurs Indépendants (SNBI) vient de publier un état de la brasserie artisanale et indépendante en France.
Celui qui compte aujourd’hui 440 adhérents présente en effe, pour la toute première fois dans l’histoire de la brasserie française, un état du marché de la brasserie artisanale et indépendante.
Le syndicat se réjouit d’une croissance annuelle de 16% du marche de la brasserie indépendante et de près de 5 créations d’entreprises par semaine.
La France est d’ailleurs devenue le 1er pays européen en nombre de brasseries, ce qui fait dire au SNBI que « les brasseurs indépendants sont le réel moteur de la brasserie française ».
Une force de production qui est à l’origine de 1.350.000 hectolitres de bière qui génèrent un chiffre d’affaires annuel de 500 millions d’euros annuel.
Les 1.600 brasseries présentes sur l’ensemble du territoire représentent pas moins de 5.600 emplois, soit 80% des emplois de la filière de production.
On remarquera que c’est la région Rhône-Alpes qui accueille le plus grand nombre de brasseries independantes (près de 280), suivie a une distance plus que respectable par l’Occitane (190) et la Nouvelle Aquitaine (188). Les régions brassicoles historiques de l’Hexagone, le Grand Est et les Hauts de France ne prenant que les 4e et 5e places.
Puisqu’il est question de géographie, notons que 90% des sites s’ouvrent aux visites du public. Les brasseries indépendantes étant bien entendu le principal moteur du développement du tourisme brassicole en France.
Enfin, dernier point qui a son importance également, notamment pour le développement non pas du marché dans son ensemble mais de celui de chacun des acteurs, la distribution.
En effet il apparait, ce sans surprise que celle-ci est quasi essentiellement axée sur la vente directe (75%) et les circuits courts (80%), même si les brasseurs s’adressent à l’ensemble des réseaux de vente.
