Nombre de brasseries se sont déjà lancées dans les boissons sans alcool telle la limonade pour diversifier quelque peu leur offre.
Aujourd’hui parmi les « softs drinks » il en est un qui semble recevoir un bon accueil des consommateurs français, c’est le kombucha. Comme la bière il s’agit d’une boisson fermentée, réalisée à partir d’une solution sucrée à base de thé (généralement du thé noir) que l’on va ensemencer avec une culture symbiotique de bactéries et de levures. Une « mère de kombucha » (comme une « mère de vinaigre »).
Rafraîchissant, légèrement acide, le kombucha est aujourd’hui considéré comme bon pour la santé, souvent consommé pour faciliter la digestion, entretenir le microbiote et comme aide à l’automédication pour de nombreuses affections.
C’est notamment pour développer ce produit que la Brasserie du Pays Flamand a choisi d’agrandir sa surface de production pour y construire une nouvelle usine qui sera entièrement dédiée aux “softs”.
Cela représente un investissement de 4,5 millions d’euros sur deux ans. Il permettra d’accompagner la croissance de NOKO, le kombucha imaginé par la brasserie, et pour lequel 1000 HL ont d’ores et déjà été produits cette année, ainsi que le développement de boissons sans alcool.
Les deux tiers de la production de la nouvelle unité de production seront consacrés à ces nouvelles alternatives sans alcool. Le tiers restant sera quant à lui dédié à la production de NOKO, avec de nouvelles recettes prévues (nous avons dégusté celles déjà existantes et nous reviendrons sur ce sujet très prochainement ).
Le bon accueil du kombucha NOKO, qui prouve un réel engouement des consommateurs pour les boissons sans alcool originales et rafraîchissantes, a naturellement encouragé la Brasserie du Pays Flamand dans la réalisation de son projet.
“Grâce à ce nouvel espace de production, nous souhaitons accompagner les consommateurs dans cette tendance du sans alcool, en montrant la diversité des boissons possibles et à créer, et en proposant des alternatives originales à la bière, naturelles, locales ou botaniques, parfois même, encore méconnues du grand public aujourd’hui.”, rapporte Mathieu Lesenne, cofondateur de la brasserie.
Forte de sa nouvelle usine, qui devrait tourner à partir de fin 2025, la brasserie nordiste souhaite également développer sa capacité à accompagner des projets inédits et originaux autour du sans alcool, comme elle a déjà pu l’imaginer dernièrement avec les boissons Hank, fabriquées à partir des plantes de chanvre, et brassées aujourd’hui à Merville (59).