Ces deux garçons, l’un Picard, l’autre Normand, viennent en effet de redorer le blason de Paris en lui offrant le retour de la bière qui connu de véritables heures de gloire dans la capitale: la Gallia.
Jean-Jacques vient de terminer son mémoire sur le marché des micro-brasseries et Guillaume a tenu durant une année un café littéraire avec son père. Ils cherchent le moyen de se lancer dans l’aventure brassicole et découvrent alors l’histoire de la brasserie parisienne Gallia. Deuxième brasserie de la capitale, née en 1890 et ayant obtenu une Médaille d’Or à l’Exposition Universelle de 1900 avant de devoir fermer définitivement ses portes en 1968.
Leur objectif est alors de faire revivre cette bière pils traditionnelle sous son nom et de pouvoir ainsi l’associer à Paris. C’est aujourd’hui chose faite, la bière est brassée par une brasserie indépendante à Nymburk en République Tchèque en respectant les caractéristiques de la Gallia d’autrefois.
La Gallia est donc une pils blonde titrant 5,5°, à la très belle couleur dorée, surplombée d’une mousse bien blanche et plutôt persistante. Réalisée à partir de deux houblons tchèques (l’aromatique Zatec et l’amérisant Premiant) elle offre une belle amertume rafraîchissante dans un corps joliment galbé (une fiche dégustation sera bientôt disponible).
Elle est aujourd’hui commercialisée dans une bonne cinquantaine d’établissements, bars restaurants et cavistes (dont la très grande majorité à Paris bien sûr), et sur le site pompe-a-biere.com (qui la propose en promotion jusqu’au 31/10/10 à l’occasion du lancement de la Gallia).
- Pour retrouver l’histoire de la brasserie Gallia et les différents points de vente de la nouvelle venue, rendez-vous sur le site de la bière Gallia.
- Pour vous offrir la bière Gallia en promotion, rendez vous sur le site Pompe-a-biere.com
Je fut brasseur amateur sur paris 14, brassant avec une pico dans ma cave, je suis aujourd’hui en amérique du sud pour créer une brasserie et j’espère un jour en région parisienne. Je serai peut etre en france pour février mais je ne crois pas que l’esprit de cette bière m’intéresse. On verra.
Yoann,
Nous serions ravis de vous rencontrer lors d’une de nos prochaines dégustations.
Nous comprenons finalement mieux vos remarques et elles sont vérifiées.
Il est important pour nous de faire comprendre notre véritable intention de brasser en région parisienne d’ici 2015. Ainsi que notre bière brassée en région parisienne avec un partenaire dès le printemps prochain.
J’espère à bientôt.
Tout d’abord merci de votre réponse.
Je vais vous expliquer le pourquoi de cet énervement.
Récupérer un nom ne suffit pas à faire renaitre une bière, la Gallia était une bière brassé sous la direction de J.J. Wolhüter à Paris et non en Tchéquie (l’eau locale est un élément tres important), cette bière est morte il y a 40 ans. Je suis moi meme micro brasseur et je sais que la fabrication d’une bière est tres personnelle. Sauf apprentissage par le brasseur en question, il n’y a pas de clonage possible 40 ans après. Ensuite, tout est fait sur l’étiquette pour tromper le consommateur persuadé de boire une bière vraiment locale même si ce n’est pas écris comme ça. Cette récupération marketing (malheureusement approuvé par la descendance du brasseur qui y voit surement la poule aux œufs d’or) est très hypocrite, l’idée de ce qu’était la Gallia et sa légende (dans le monde cataphile et brassicole) est désormais tronquée. La date « depuis 1890 » ne fait que rajouter à mon énervement alors qu’elle est brassée que depuis un an en Tchéquie!!! c’est de la pub!
La capitale mérite une meilleur culture brassicole et artisanale, la bière pour la bière et non pour de l’argent. Mais oui, tout ceci est tres puriste ou conservateur ou fasciste comme vous voulez mais faire de la bière est mon métier. Les termes ‘artisanale’ ‘locale’ ‘traditionnel’ et autre sont de plus en plus récupéré par les business man qui ont compris comment s’emparer du marché, ce marché qui permet à des milliers d’artisans de vivre leur passion en travaillant. Et quand on a vraiment la passion de la bière, on la fabrique, on ne la fait pas faire à 1000km.
Salutations
Bonjour Yoann,
Nous voudrions comprendre votre énervement alors que nous essayons justement d’être transparent par rapport à nos choix.
Un investissement de brasserie à Paris est un investissement lourd, qui doit se réfléchir, nous avons donc préféré commencer avec un professionnel du milieu pour avoir dès le début une bière constante. Le choix de la République Tchèque s’est fait tout naturellement par rapport au profil de bière que l’on souhaitait (Une vrai pils de caractère).
80% des français consomment des bières blondes, nous n’avons pas voulu faire une bière complexe comme certaines bières Belges. Je dirais plutôt que la Gallia est « accessible mais différente ».
Bien sûr, nous mettons en avant que notre bière est brassée de manière plus traditionnelle que les blondes commerciales d’aujourd’hui.
Mais:
– En aucun cas, nous parlons d’une brasserie locale sauf du projet d’établir une brasserie en 2015 en région parisienne et celle d’une bière brassée en région parisienne dès ce printemps.
– La date 1890 correspond à la date de fondation de la brasserie Gallia (voir site internet…)
– Nous avons lancé ce projet par passion et nous espérons que cela sera compris par tout le monde.
N’hésitez pas à nous poser plus de questions sur info@galliaparis.com
Une biere brassee en tchequie avec une recette des plus banale, vous appeller ca de la biere locale traditionelle vous, cest du foutage de gueule oui! Et 1890!!!!!!!! Cette brasserie tcheque, brasse la galia depuis 1890? Vous tuez le patrimoine avec votre business de fausse brasserie locale. Votre strategie marketing sent la triche et le business a plein nez. Dommage pour la culture brassicole francaise.
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