Maurice Penaruiz Outox France

Maurice Penaruiz Outox France

Nous l’écrivions hier, la boisson Outox vient de d’être montrée du doigt par l’ANSES (Agence Nationale pour la sécurité sanitaire des aliments) pour qui « les allégations du produit sont infondées scientifiquement ». Maurice Penaruiz, PDG d’Outox France, réagit en affirmant qu’il entend ne pas céder aux pressions des organismes officiels.

Il conteste ainsi le sérieux de l’organisme d’Etat et réaffirme que les études scientifiques réalisées jusqu’à présent démontrent bien l’efficacité du produit pour accélérer la baisse naturelle du taux d’alcool et prévenir les lendemains difficiles. C’est ainsi qu’un courrier a été adressé le 26 octobre 2010 à la DGCCRF « pour affirmer notre position et pour exposer les arguments qui nous permettent de contester, tant sur le fond que sur la forme, l’avis de l’Anses. »

Voici les 6 points que l’entreprise met en avant pour se justifier:

1. Le principe contradictoire n’a pas été respecté
l’ANSES n’a demandé aucun document à Outox lui permettant de faire valoir sa position, n’a pas souhaité obtenir le produit pour le tester, ni rencontrer les dirigeants d’Outox, ce qui est tout à fait contraire au respect des règles du contradictoire.

2. L’ANSES n’a pas testé le produit
l’ANSES s’est contentée d’une analyse partielle de certains écrits tels que l’étude réalisée par le laboratoire Dermscan, laboratoire spécialisé notamment dans les études cliniques portant sur l’évaluation de la sécurité et de l’efficacité dans le domaine de la nutrition. l’ANSES a donc remis en question le sérieux d’un laboratoire agréé.
Comment l’ANSES peut arriver à la conclusion qu’Outox ne présente pas une efficacité suffisante, sans avoir testé le produit et en analysant l’étude du laboratoire Dermscan qui affirme tout le contraire ?

3. L’ANSES prétend qu’elle na pas eu connaissance de la composition du produit
En réalité, la composition du produit a été transmise par le Laboratoire Dermscan le 6 août 2010 à la DGCCRF qui n’aurait pas jugé utile de porter ces éléments à la connaissance de l’ANSES.
Là encore, il apparaît surprenant que l’ANSES puisse porter un jugement sur un produit dont la composition lui est totalement inconnue.

4. L’ANSES n’a pas compétence
L’Anses révèle « Qu’une évaluation est en cours par l’EFSA (Agence Européenne de Sécurité des Aliments) pour une allégation relative à l’effet d’un mélange de glucose et de fructose sur l’élimination de l’alcool dans le foie ».
Or l’EFSA est seule compétente pour se prononcer sur le mal ou le bien fondé des allégations santé. La DGCCRF a d’ailleurs confirmé que l’allégation n’était pas interdite pendant la période transitoire définie par l’article 28.5 du règlement européen.

5. De nombreuses etudes concluantes
Contrairement à ce que prétend l’ANSES, il existe de nombreuses études portant sur l’action combinée du fructose et de l’acide ascorbique sur le foie qui concluent à l’efficacité de cette association sur le métabolisme de l’alcool. De plus, plusieurs études spécifiquement réalisées sur Outox concluent que son absorption entraîne une différence « significative » par rapport à la non-absorption du safety drink.

6. Le gouvernement se trompe de cible
Il est important de rappeler qu’Outox est une boisson gazeuse permettant :
– d’accélérer la baisse naturelle du taux d’alcool dans le sang, 45 minutes à une heure après son absorption. (Variable suivant les individus, leur poids, leur âge, leur sexe, leur état de santé et d’un jour à l’autre)
– de prévenir les lendemains difficiles.

Outox s’adresse aux buveurs occasionnels mais ne cible en aucun cas les alcooliques chroniques. De nombreux conseils préventifs ont été inscrits sur les canettes, le site internet d’Outox et sur les différents outils de communication :
– « Attention, Outox n’annule pas les effets de l’alcool au volant »
– « Boire nuit gravement à la santé, consommez l’alcool avec modération »
– « Ayez toujours le réflexe Ethylotest »

Pour l’ensemble des points évoqués, Outox maintient ses allégations ainsi que la vente de son produit et dénonce l’acharnement utilisé par les instances gouvernementales pour tenter de détourner l’attention du vrai problème contre lequel elles n’arrivent pas à agir efficacement : l’alcool.

Malts & Houblons rappelle que les arguments énoncés ci-dessus sont exclusivement ceux de la société Outox et de ses dirigeants, qu’ils sont rapportés ici dans le seul but d’une information complète et équitable suite à l’article publié hier. Malts & Houblons n’a aucun moyen de confirmer n’y d’infirmer les positions de chacun.