Heineken Entreprise suit la tendance d’un marché de la bière en pleine croissance en France, (+3,6% en volume et 8,1% en valeur en grande distribution* et un retour à la stabilité en consommation hors-domicile) avec une hausse de 0,65 point de part de marché en volume*.
Heineken attribue ces bons chiffres à sa stratégie d’innovation avec un taux d’innovation ayant bondi de 2,8% en 2013 à 8,6% en 2017, soit 60 nouvelles références en 5 ans. L’objectif étant d’atteindre 10% de taux d’innovation à plus ou moins long terme.
Ainsi la stratégie 2018 va-t-elle en tenir compte et se base sur 3 priorités. « Intensifier la diversité de ses bières en capitalisant sur l’agilité de sa Beer Factory, à savoir son portefeuille de bières de spécialités – (Mort Subite, Lagunitas, Harkin…). Surprendre toujours plus sur ses marques historiques, et accélérer sur le segment du sans-alcool. »
Concernant la première, après le succès inconstatable de de Mort Subite (+26% en grande distribution), mais aussi de Fischer (+17% en grande distribution) et de Lagunitas IPA (aux résultats encourageants) Heineken va étoffer sa distribution avec la mise en vente en grandes surfaces de ses références Hapkin en avril, Judas et Ciney blonde et brune en septembre. On verra aussi la Gueuze et de la Botanic (nouvelle référence) de Mort Subite arriver également dès avril.
Pour Lagunitas qui va implanter son IPA dans les linéaires, ceux-ci vont également voir dès avril arriver la Little Sumpin’ Sumpin.
Toujours dans le portefeuille de Beer Factory, les cafés, bars et restaurants vont pouvoir distribuer en bouteille les Lagunitas Little Sumpin’ Sumpin et Lagunitas Aunt Sally (dès avril), ainsi que Mort Subite BlondƏ, Mort Subite Gueuze, Mort Subite Botanic (avril), qui vont ainsi compléter l’offre existante sur Birra Moretti, Judas, Ciney et Hapkin.
Coté fûts ce secteur pourra bientôt distribuer Ciney Brune (avril), Lagunitas Little Sumpin Sumpin et Lagunitas 12th of Never (septembre).
Sans oublier The Blade, le système de pression pour les professionnels (lancé en juin dernier), qui propose des fûts souples de 8 litres et qui va désormais offrir 5 références avec l’arrivée d’Edelweiss et de Desperados en mai (qui complètent ainsi Heineken, Affligem et Birra Moretti).
De nouvelles créations vont également apparaître sur le marché. Dès avril avec Affligem Coeur Châtaigne, ainsi que 3 Wild Lager la H71 à la levure sauvage de Patagonie (lancée en pression en 2017), la H32 à la levure sauvage de l’Himalaya et la H35 à la levure sauvage des Blue Ridge Mountains. Toutes trois en bouteilles pour la grande distribution.
Enfin après le lancement réussi de sa Heineken 0.0 sans alcool (72 des acheteurs n’avaient jamais acheté de bière sans alcool auparavant, taux de rachat de 30%, 0,2% et 15% du marché « sans alcool ») et sa grosse compagne de promotion de début d’année, le brasseur poursuit sur ce marché porteur en lançant en avril Edelweiss Givrée.
Une bière au « citron givré », sans-alcool, sans amertume et très rafraichissante qui va ainsi compléter la gamme Panachade sur le segment des bières sans-alcool aromatisées.
Notons également que Desperados, qui a atteint le seuil de 1 million d’hectolitres brassés en 2017, dont les nouveautés Sangre et Mojito, annonce une nouvelle variété pour la rentrée de septembre.
Avec de telles ambitions, et avec 92% des bières commercialisées par Heineken Entreprise en France produites dans l’Hexagone, le brasseur se doit de mettre les moyens.
C’est ainsi que l’entreprise annonce un investissement de 20 millions d’euros cette années dans ses trois brasseries françaises et envisage une cinquantaine de recrutements associés en région.
*Source IRI