Glenglassaugh retrouve l'Esprit...

The Spirit Drink

Mise en sommeil il y a 22 ans, la distillerie Glenglassaugh spécialiste du single malt à Portsoy dans les Highlands, avait été reprise par un investisseur hollandais, The Scaent Group, le 29 février 2008. Elle a retrouvé une activité en décembre de la même année, sans pour autant relancer se production avec ses propres malts, mais en vendant ses anciens distillats, vieillits de très longues années en fûts. C’est ainsi qu’il est possible aujourd’hui de s’offrir – encore faut-il en avoir les moyens – des flacons d’exception tels un 32 ans d’âge millésimé 1976 à 45,3% (compter 130 euros), un 30 ans d’âge à 55,1% (compter 430 euros), voir un 40 ans d’âge à 44,6% (compter 1.540 euros…).

Mais Glenglassaugh est réellement sortie de sa léthargie lorsqu’au début de l’été elle s’est mise à proposer un tout nouveau produit : « The Spirit Drink that dare not speak its name ». Ou en langue de Molière, « La boisson alcoolisée qui ose ne pas dire son nom ». Ce produit est une édition spéciale limitée à 8160 bouteilles correspondant à la production d’une seule cuvée de ce single malt. Et puisqu’elle elle n’est pas vieillie en fûts de chêne, elle ne peut porter le nom de whisky, appellation nécessitant un vieillissement minimum de trois ans en Ecosse… Un joli coup marketing pour relancer la machine.
Mais chez Glenglassaugh on ne compte pas en rester là et lors du Scottish Traditional Boat Festival de Portsoy qui s’est tenu le 4 juillet dernnier, a été présenté « The Spirit Drink that blushes to speak its name », « La boisson alcoolisée qui rougit pour dire son nom »… le fameux Spirit a été cette fois mûri pendant 6 mois dans des fûts de chêne ayant contenu du vin rouge californien. D’où une jolie couleur rose. Selon Stuart Nickerson, le dirigeant de Glenglassaugh, il offre en bouche de très beaux arômes de fruits et un final digne d’un « wh___y flavour« . Un produit qui devrait bientôt se retrouver chez les bons revendeurs français.