Forte de ses racines bretonnes et d’une dynamique de croissance continue, la brasserie Lancelot entame une nouvelle phase de développement. Entre performance économique, innovation produits, transition écologique affirmée et expansion hors Bretagne, l’entreprise consolide sa position dans l’univers des boissons engagées et locales.

En trois ans, la brasserie a augmenté ses effectifs de 30 %, atteignant 75 salariés en 2025. Une croissance portée par une nouvelle équipe dirigeante : Yoann Emery à la direction commerciale et marketing, et Simon Joly à la direction des opérations (en photo Simon Joly à gauche et Yoann Emery. © Brasserie Lancelot). Cette organisation repensée s’appuie sur une force de vente consolidée pour renforcer la présence des marques Lancelot (15 références de bières) et Breizh Cola en Bretagne et au-delà.

Malgré un marché brassicole en repli, Lancelot a produit 76 600 hectolitres de bière en 2024, dont 65 % écoulés dans les bars et festivals, pour un chiffre d’affaires de 18 millions d’euros. À titre symbolique, un « demi » de bière Lancelot est consommé chaque seconde dans le monde. 

Cap sur l’Ile-de-France et le reste de l’Hexagone

Dans une volonté de conquête maîtrisée des marchés hors Bretagne, la brasserie mise sur la notoriété de ses marques et l’attrait croissant des consommateurs pour le Made in France. Avec 6 millions d’euros investis depuis trois ans dans ses infrastructures et ses ressources humaines, Lancelot se donne les moyens d’atteindre une capacité de production de 120 000 à 130 000 hectolitres.

« Le marché hors Bretagne, notamment l’Ile-de-France, représente une formidable opportunité. Nos produits, déjà plusieurs fois médaillés, portent des valeurs fortes et répondent aux attentes d’un public en quête d’authenticité et d’engagement », souligne Yoann Emery.

Pilier historique de la brasserie, l’engagement écologique se renforce avec des actions concrètes :
• Réemploi des bouteilles grâce à un partenariat avec Distro et Citeo, dans le cadre du programme ReUse. Chaque bouteille réemployée permet d’économiser 33 % d’eau, 79 % d’émissions de gaz à effet de serre et 76 % d’énergie primaire.
• Réduction des emballages, avec près de 20 tonnes de carton économisées chaque année.
• Approvisionnement local, notamment en malt d’orge bio breton, sarrasin, miel, et un houblon 100 % d’origine France à 50 % depuis deux ans. Membre actif de la filière « De la Terre à la Bière », Lancelot affirme son ancrage dans l’économie circulaire bretonne.

Simon Joly insiste : « L’écoresponsabilité n’est pas un axe parmi d’autres, c’est notre cap. Nous agissons au quotidien pour une production plus vertueuse, en cohérence avec le Plan Climat d’Agrial, notre groupe coopératif. »

Des nouveautés et des temps forts pour 2025

L’année 2025 s’annonce riche en lancements pour la brasserie :
• Une nouvelle gamme de bières, avec une bière aux fruits rouges, une 100 % bretonne (en collaboration avec Skumenn), une sans alcool, et une triple en fût.
• Les 35 ans de la brasserie seront célébrés avec une version revisitée de la Cervoise, bière emblématique à base de miel et plantes aromatiques.

« L’innovation fait partie de notre ADN, et nous entendons continuer à surprendre nos consommateurs avec des produits à la fois authentiques et audacieux », affirme Yoann Emery.

Un ancrage territorial réaffirmé

Enfin, la brasserie renforce son soutien au tissu local avec la création d’un poste dédié aux partenariats culturels, sportifs et associatifs. Lancelot s’engage à pérenniser son appui dans un contexte de raréfaction des financements publics.

« Nous avons toujours été aux côtés des projets bretons. Cet engagement ne faiblira pas, au contraire : il s’intensifie », conclut Yoann Emery.

 

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