La Maison Benjamin Kuentz, spécialisée dans la création de whiskies français poursuit son exploration en creusant toujours plus l’aspect terroir et, qui plus est depuis ses dernières cuvées, la mise en avant du littoral breton.

Il faut dire que pour Benjamin Kuentz, breton d’origine, l’air marin n’est jamais bien loin… Rappelons nous le Guip.

Cette fois s’ajoute la passion de Benjamin Kuentz pour les ouvrages de Jules Verne quand il était enfant. Le voilà qui a donc immergé son nouveau whisky.

« C’était au départ une expérience que j’ai lancée pour répondre à ma curiosité d’éditeur de whisky français. Afin de voir quel impact cela aurait et si impact il y avait, était-ce intéressant de creuser cette nouvelle piste ? La réponse est oui. En l’occurrence, les essais que j’ai réalisés sur différents types de contenants et de whiskies se sont avérés très intéressants et m’ont inspiré pour créer une nouvelle recette. Le résultat gustatif est étonnant et totalement à part. J’ai donc choisi de partager mes premiers assemblages issus des profondeurs en novembre prochain. J’utilise en effet le vieillissement sous la mer comme un chai sous marin, chaque bouteille et chaque fût réagissant de manière unique à son passage sous l’eau, je recrée un assemblage avec les whiskies immergés pour m’assurer de l’équilibre et du goût que je souhaite partager. Comme je peux le faire avec mes autres whiskies finalement. », rapporte Benjamin Kuentz.

Baptisé Uisce de profundis, ce whisky est ainsi né de la rencontre avec une entreprise réalisant des vieillissements de vins et de champagnes sous l’eau dans sa Bretagne maternelle qui oriente Benjamin Kuentz sur une nouvelle piste.

Convaincu par l’enrichissement gustatif ainsi apporté aux vins, il a voulu tenter un essai avec du whisky, voir si Le Guip justement peut avoir une seconde vie, en pleine mer.

C’est ainsi qu’il à immergé un whisky en bouteille puis en fût dans la région de la Pointe Saint-Mathieu, dans le Finistère.

Une maturation originale de dix mois durant l’année 2018 pour un whisky bercé par les courants et marées.

Les bouteilles remontées à la surface étaient ornées de coquillages et avaient pris une teinte différente. Mais surtout le résultat gustatif diffère de celui escompté. L’air de famille avec Le Guip n’est pas évident pour Benjamin Kuentz qui n’en n’est pas moins emballé. Et d’une bouteille à l’autre, le goût varie légèrement, ce qui pousse notre homme à utiliser cet affinage comme un nouveau chais… sous-marin cette fois, dans lequel il puise sa base d’assemblage d’Uisce de profundis rendant chaque bouteille véritablement unique.

Les notes de dégustation de la Maison Kuentz sont les suivantes:

Au nez, c’est le fruit blanc et la salinité qui gouvernent dans une impression gourmande, épicée et légèrement fumée.

En bouche, une vague à l’attaque saline s’assouplit pour révéler des notes fruitées et végétales, quand la finale se teinte d’épices, de poivre de Sichuan et de baies roses.

Notons que, satisfait de l’expérience, Benjamin Kuentz a fait immerger une nouvelle série de bouteilles, plus importante, pour la fin 2020.

Pour l’heure il est disponible, en série très limitée, au prix de 380 euros dès novembre 2020 sur la boutique en ligne de la Maison Kuentz et chez quelques cavistes et restaurants. Il est en prévente d’août à septembre 2020 sur KissKissBankBank.com, à 350 euros.