Si la crise économique n’épargne guère de secteurs, celui de la brasserie est een souffrance depuis déjà 30 années.

La baisse régulière aura été durant cette période de 30% avec une stabilisation autour de 20 Millions d’hectolitres sur les dernières années. C’est dans ce contexte que les Brasseurs de France ont suligné lors de leur dernière Assemblée Générale ont souligné que ‘la hausse de 160% des accises a frappé tous les brasseurs, quelle que soit leur taille, passant leur contribution de 330 à 810 millions d’euros.

Pour compenser les coûts la plupart a du augmenter ses prix qui se dont fait ressentir à différents niveaux.

Tout d’abord une augmentation des prix pour le consommateur. La Grande distribution qui représente 75 % du marché a vu ses prix augmenter de 14 % en moyenne.

Dans les cafés, hôtels, restaurants (CHR) qui représente un quart du marché donv, les prix ont progressé de 25 %.

Malgré tout on se rend compte que la diffusion de la hausse des prix est toujours plus lente : 2,70 € le demi à fin mars 2013, soit + 7 centimes en moyenne par rapport à décembre 2012.

Ces deux états de fait ont donc assis une baisse conséquente des volumes pour les brasseries puisque la baisse la consommation en grande distribution tourne autour de – 3,5 à – 4% et qu’elle atteint -15% en CHR.

La baisse de la production a donc été de 30% en cumul au 31 mars par rapport au 1er trimestre 2012.

Des chiffres qui font dire aux Brasseurs de France que la contribution de la brasserie est «en forte hausse et significativement supérieure à son poids dans la consommation d’alcool en France».

Depuis 1er janvier 2013, date de la mise en place des nouveaux droits s’accise, le monde de la brasserie contribue en effet à lui seul pour 23 % des recettes fiscales liées aux droits d’accises sur l’alcool pour 18 % de la consommation d’alcool pur.

Autre exception culturelle française, et peu flatteuse, soulignée par Brasseurs de France, le pays se situe parmi les pays les plus faibles consommateurs de bière (26e avec 30L/Ha par an.

Et pourtant, au sein de l’Union Européenne, elle se trouve parmi les plus taxés, l’exception des pays scandinaves. Pour 2013, plus de 3Mds€ de taxes seront acquittées par la brasserie française.

C’est forts du constat de ces conditions que Brasseurs de France «demande une stabilisation de la situation fiscale du secteur et souhaitent que les pouvoirs publics puissent consacrer davantage de crédit à la prévention, en utilisant par exemple une fraction des droits d’accises».