La Japan Spirits & Liqueurs Makers Association (association des producteurs de spiritueux & liqueurs japonais) vient de finaliser pour ses membres le premier cahier des charges encadrant la désignation « Japanese whisky ».
Applicable à partir du 1er avril prochain, les règles ont été établies par les membres de l’association eux-mêmes afin d’apporter plus de transparence aux consommateurs sur la nature et l’origine de leurs whiskies.
Comme dans la règlementation de la Scotch Whisky Association ne pourront être labellisés « Japanese whisky » que les
whiskies produits et embouteillés au Japon, ayant passé au moins de 3 ans en fût et titrant au minimum 40% Alc./Vol.
Parmi les autres points du cahier des charges notons que les ingrédients bruts doivent être limités aux céréales maltées, aux autres céréales et à l’eau extraite au Japon. Les grains maltés doivent toujours être utilisés.
La saccharification, la fermentation et la distillation doivent être effectuées dans une distillerie au Japon.
La teneur en alcool au en fin de distillation doit être inférieure à 95 %
Le produit distillé doit être mis en fût en bois ne dépassant pas une capacité de 700 litres. Alors sa maturation doit s’effectuer au Japon pendant une période d’au moins 3 ans.
La mise en bouteille ne doit avoir lieu qu’au Japon, avec une puissance alcoolique d’au moins 40% à ce moment-là.
La coloration au caramel peut être utilisée.
Les membres de l’association, qui regroupe les distilleries majeures du Japon, appliqueront donc cette nouvelle définition aux différentes marques qu’elles produisent.
«Cette nouvelle définition du whisky japonais s’inscrit dans un mouvement de transparence général amorcé depuis quelques années et que nous encourageons pour toutes les catégories de spiritueux », a réagit Thierry Benitah, PDG de La Maison du Whisky. L’entreprise assure d’ailleurs la distribution en France et à travers l’Europe de Nikka Whisky (distilleries Yoichi et Miyagikyo), Mars Whisky (distilleries Shinshu et Tsunuki) et Venture Whisky (distillerie Chichibu).
Dans cette réglementation il est également précisé que les distributeurs ne doivent pas utiliser sur les étiquettes des noms de personnes qui évoquent le Japon, des noms des villes, régions, lieux célèbres, montagnes et rivières japonaises, le drapeau japonais ou un nom d’ère japonaise. Ou encore tout étiquetage qui rend probable toute confusion avec un produit qui satisfait à la qualité de la méthode de production du whisky japonais comme il est défini aujourd’hui. A moins que des mesures ne soient prises pour préciser que le produit ne répond pas à ces exigences.