Quand Les Bienheureux, maison girondine fondée par Jean Moueix et Alexandre Sirech en 2014, lancent  Bellevoye, ce whisky de France vient jouer les trublions.

En effet ici pas de Blend, pas de Single Malt, non, un Triple Malt ! A savoir un assemblage de trois single malt français sourcés avec soin après avoir dégusté les jus des 30 distilleries françaises de l’époque ! L’idée est de concevoir le plus français des whiskies  en mettant en avant le savoir faire en distillation, la force des terroirs et des céréales qui y sont produites. 

Et autant dire que huit années plus tard le défi a été relevé. Il en a coulé des litres de Bellevoye depuis le lancement de la première référence, le Bleu, un whisky très léger, fin et élégant.
Aujourd’hui la gamme compte 7 couleurs puisque se sont ajoutés le Rouge, plus corsé, le Blanc en finition Sauternes, le Noir avec de la tourbe, le Orange en finition rhum, le Vert en finition Calvados et le Violet en finition prune !
Et avec tout cela Bellevoye c’est aussi l’un des whiskies les plus médaillés du secteur, le whisky de l’Elysée, celui de la classe Affaires et de la Première d’Air France ainsi que le whisky servi sur de très belles tables et dans des palaces français.

Avec un tel succès Les Bienheureux, s’ils n’entendent pas perdre leur art de casser les codes dans l’esprit de leurs whiskies, ont tout de même décidé de choisir un packaging plus chic, plus prémium pour leurs Triple Malt.
Ainsi les Bellevoye se retrouvent désormais dans des flacons qui s’inspirent des carafes à whisky d’autrefois et de l’art des meilleurs ouvriers de France. Le tout bien à l’abri dans d’élégantes boites elles aussi relookées. Une montée en gamme sans augmentation de prix qui s’étagent de 44,90 euros à 99,90 euros (prix conseillés) dans le réseau cavistes.

Notons également qu’en plus du nouveau packaging Bellevoye a retravaillé certaines de ses recettes. Cela notamment en raison de l’acquisition fin 2019 de la distillerie Bercloux en Charente.
Ainsi le Bellevoye Bleu est désormais qualifié de « finition grain fin ». Celui-ci a gagné en complexité et en structure sans pour autant perdre de ce qui nous avait plu chez lui à ses débuts, à savoir de la finesse et  de l’élégance.
Quant au Bellevoye Rouge, présenté comme Triple Malt « finition grand cru », lui aussi il a pris du gallon ou plutôt des épaules et de la complexité. Du coup il nous plait bien ! 

Pour les amateurs de la marque et de leur créativité on peut déjà vous dire que ça cogite et travaille « sérieusement » à de nouvelles références…